samedi 23 septembre 2017

Une fois de plus !

On sait combien les physiciens ont de mépris pour les chimistes, qui leur rendent bien, d'ailleurs. Les premiers prétendent être les maîtres des lois générales, tandis que les seconds pensent que ces lois ne valent rien, sans cesse sapées par les faits expérimentaux, alors que leurs propres productions, à savoir des composés bien palpables, sont la réalité du monde, et, à ce titre, s'imposent bien plus que des élubrations théoriques. 
On sait aussi combien certains chimistes ont des faiblesses mathématiques, tandis que nombre de physiciens ont une culture chimique quasi nulle.

Bref, la voie n'est ni la physique, ni la chimie, mais serait-elle la physico-chimie ? Là, on produirait des composés en connaissance des lois générales. Ou la chimico-physique ? Ce serait bien mieux : le savoir chimique serait mis au service d'une ambition grandiose. La chimie physique ? Pourquoi pas, s'il s'agit d'une activité de chimie (production de composés nouveaux) au service la physique (science de la nature, sous entendu matérielle). La physique chimique ? Il s'agirait de chercher les lois générales des corps considérés dans leur atomicité.

La 'Catachimie dépasse tout cela !

dimanche 15 janvier 2017

Ontologie

Siegfried s'interrogeait sur la chimie, et, ce faisant, il avait un sentiment parfaitement catachimique  !
En effet, on lui avait signalé que la 'Pataphysique était la science des solutions imaginaires, et il en avait conclu hâtivement (le petit Siegfried est hâtif) que dire que la 'Pataphysique est la science des solutions imaginaires est  une  déclaration catachimique, tandis que dire qu'il n'y a pas de 'Pataphysique, et que la 'Pataphysique  n'est pas la science des solutions imaginaires est une option parfaitement catachimique.
Surtout, Siegfried ne cessait de s'interroger sur la 'Catachimie, parce qu'il avait fini par penser qu'il  fallait distinguer la 'Catachimie, et les Sciences catachimiques, qui sont en réalité de la 'Pataphysique chimique.
Bref, Siegfried était dubitatif, et, perdu dans ses pensées, il s'égara dans la forêt.
Ce qui lui arriva ensuite ? Ce serait vraiment catachimique de l'envisager. Réservons-nous le plaisir de le faire tout à fait catachimiquement plus tard.